Milieux de nidification

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  • îles

Groupe d’espèces

  • Puffin et Fulmar

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Fulmar boréal

Les enfants ? On a tout le temps !

De tous les oiseaux de mer européens, le fulmar boréal est celui dont l’âge de la première reproduction est le plus tardif : entre 6 et 19 ans, avec une moyenne autour de 8 ans. Schématiquement, les jeunes restent en mer pendant les quatre premières années puis prospectent les colonies à la recherche de leur futur lieu de reproduction pendant les quatre années suivantes.

Comment le reconnaître ?

Si vous avez la chance de le voir d’assez près, vous reconnaîtrez son bec caractéristique doté de deux narines tubulaires proéminentes sur la mandibule supérieure (dessus du bec).

En vol, les ailes sont toujours rigides, les planés alternent avec de courtes séquences de battements d’ailes rapides.

  • Manteau et croupion gris
  • Ailes grises avec extrémités plus sombres
  • Ventre blanc
  • Tête blanche avec une tache noire en avant de l’œil
  • Pattes grisâtres
  • Bec de couleur variable, du jaunâtre au bleu-gris
  • Longueur du corps de 45 à 50 cm
Fulmar boréal - © M. De Baets

Où vit-il ?

Le fulmar boréal vit en haute mer et ne vient à terre que pour les besoins de la reproduction. En période de reproduction, le fulmar boréal ne s’installe que sur des sites à l’écart du dérangement humain.

  • Falaises maritimes
  • Îlots escarpés

Comment vit-il ?

Le fulmar boréal vit en colonies, mais certaines ne comprennent que quelques individus. À terre, ses mœurs sont diurnes ; la fréquentation maximale des falaises se situe entre mars et début mai, période qui correspond à la présence de l’ensemble des reproducteurs et des préreproducteurs à la recherche d’un site et d’un partenaire pour les années suivantes. Juste avant la ponte, les femelles restent en mer pour accumuler les réserves énergétiques nécessaires à la reproduction. Les couples sont fidèles et reviennent sur le même site toute leur vie. Ils ne construisent pas de nids et pondent au mois de mai un œuf unique à même le sol, sur des corniches herbeuses, terreuses ou rocheuses, ou dans des cavités d’érosion. Le jeune est nourri de proies marines prédigérées que ses deux parents lui régurgitent directement dans le bec : il est généralement totalement indépendant vers le début du mois de septembre. Le fulmar boréal s’alimente en haute mer de proies très variées : zooplancton, céphalopodes, poissons, rejets des bateaux de pêche. Il se disperse dans l’Atlantique nord ensuite.

Pourquoi faut-il le protéger ?

Le fulmar boréal est un des oiseaux marins les plus abondants de l’hémisphère nord. L’Islande, les îles Féroé et les îles britanniques constituent ses bastions principaux, la Bretagne est la limite sud de son aire de reproduction avec des effectifs stables ou en progression.

Il doit cependant faire face :

  • au réchauffement climatique qui peut causer une diminution de ses ressources alimentaires
  • à la pollution au plastique, qu’il ingère fréquemment de manière accidentelle

 

 

Quel comportement adopter ?

  • Pratiquants d’escalade, attention à ne pas déranger les colonies. Vérifiez sur la carte que vous ne pratiquez pas dans une zone de nidification.
  • Depuis la mer, si vous voyez les oiseaux en vol autour des falaises, ne vous approchez pas trop près de celles-ci. Vous êtes à bonne distance si vous voyez les personnes en haut de la falaise.

 

Fulmar boréal en images

  • Fulmar boréal

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    Présentation du Fulmar boréal

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