Groupe d’espèces

  • Petits échassiers - limicoles

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Courlis cendré

Le courlis cendré fait partie du groupe des courlis, les informations de cette page concernent l’ensemble des courlis.

La plainte des courlis

Le cri bisyllabique du courlis, un genre de « couuu hi »plaintif, lui a donné son nom. Ce cri était autrefois indissociable des paysages marécageux et les courlis étaient si nombreux qu’on les servait même sous forme de tourtes en Grande-Bretagne, un peu à la manière des pigeons… Malheureusement, la réduction de leurs effectifs ne permet plus d’entendre ce chant typique aussi souvent. Les courlis sont de petits échassiers limicoles, c’est-à-dire littéralement « oiseaux des rivages ». Ce sont majoritairement des migrateurs de l’hémisphère nord, et la Bretagne est leur "point de bascule". Plus bas, dans les Pays de La Loire, ils sont présent surtout en hiver, tandis que sur les rivages de la Manche ils seront plutôt présent durant la reproduction printanière. 

Comment les reconnaître ?

De taille moyenne, ils sont notamment remarquables par leur long bec incurvé vers le bas. Le courlis cendré est nettement plus grand que le courlis corlieu, son bec est plus long avec une courbure plus accentuée.

  • Long bec incurvé
  • Longues pattes
  • Plumage marron clair avec taches noires

Où vivent-ils ?

Les courlis sont des oiseaux qui privilégient généralement des milieux humides très ouverts, côtiers ou de l’intérieur :

  • Landes
  • Tourbières
  • Marais côtiers
  • Prairies humides

Zoom sur le courlis cendré

Grégaire en migration et pendant l’hivernage, avec des dortoirs qui rassemblent des centaines d’individus, le courlis cendré est très territorial en période de reproduction : les couples se partagent donc les sites en gardant leurs distances. Particulièrement farouches, ils réagissent vivement à la moindre alarme. En hivernage, ils se retrouvent volontiers sur les vasières littorales, tandis que la nidification a lieu sur des landes plus à l’intérieur des terres. En période pré-nuptiale, ils s’adonnent à des chants et des parades très démonstratifs. Les nids, construits d’herbes sèches posées à même le sol, se trouvent généralement sur de légères hauteurs afin de permettre une vue dégagée dans toutes les directions. La femelle y pond en moyenne quatre œufs. Pour se nourrir, les courlis cendrés sondent les sols meubles et la vase de leurs longs becs munis de cellules sensorielles. Ils en extraient des mollusques et des invertébrés.

Courlis cendré - © Mickaël Buanic / Agence française pour la biodiversité

Pourquoi faut-il les protéger ?

Devenus une espèce très vulnérable, les courlis sont notamment affectés par :

  • La disparition des prairies naturelles
  • L’impact de l’agriculture sur ses habitats de reproduction
  • Les dérangements liés aux promeneurs
  • La chasse (Les deux espèces de courlis étaient chassables en France jusqu’en août 2019, date à laquelle le Conseil d’Etat a suspendu la chasse du courlis cendré en raison de son état de conservation défavorable.)

Etat écologique du courlis cendré selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Quel comportement adopter ?

  • En arrivant sur mon spot, je repère les oiseaux en même temps que j’analyse les conditions de pratiques et m’organise pour ne pas les déranger.
  • Si je repère des groupes d’oiseaux, je reste à bonne distance et j’essaie de ne pas m’en approcher. S’ils s’envolent, c’est que je suis trop proche… mais comme dans ma pratique, je m’améliore de jour en jour.
  • Si j’ai un chien, je le tiens en laisse pour éviter des envols inutiles.

Courlis cendré en images

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