Groupe d’espèces

  • Petits échassiers - limicoles

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Pluvier doré

Le pluvier doré fait partie du groupe des pluviers, les informations de cette page concernent l’ensemble des pluviers.

Les ruses de l’oiseau des pluies

Les pluviers sont de petits échassiers limicoles et migrateurs, qui doivent leur nom au fait qu’on les voit souvent apparaître dans nos régions à l’automne, saison des pluies. L’appellation des deux espèces hivernant en Bretagne, le pluvier doré et le pluvier argenté, laisse espérer un plumage prometteur : mais ils n’arborent leurs habits de gala mordorés qu’au printemps, en période de reproduction, et adoptent pour la migration un modeste complet de voyage cendré, que vous avez le plus de chances d’apercevoir. On prête à la femelle pluvier un certain sens de la ruse : pour protéger sa couvée, lorsqu’un prédateur est en approche, elle simule une aile blessée et paraît se traîner, incapable de fuir. Ainsi, l’intrus pense avoir affaire à une proie facile et se détourne des poussins.

Comment les reconnaître ?

Pluvier doré - © Benoît Dumeau / Agence française pour la biodiversité

De taille petite à moyenne (entre 12 et 38 cm), les pluviers ont une attitude redressée.

  • Corps trapus
  • Tête arrondie
  • Bec court et bombé au-dessus
  • Cou réduit
  • Ailes pointues
  • Pattes relativement courtes

Où vivent-ils ?

Les pluviers nichent principalement dans le nord de l’Eurasie, où ils affectionnent les toundras et les tourbières. En hivernage dans nos régions, ils privilégient les zones humides telles que :

  • Les eaux stagnantes, lacs, étangs et mares
  • Les estuaires
  • Les marais côtiers
  • Les grandes criques et baies peu profondes

Zoom sur le pluvier doré

Même si le pluvier doré ne dédaigne pas les milieux maritimes, il est aussi très fréquemment visible dans les plaines cultivées, les champs de céréales et les terres labourées. Il passe l’essentiel de son temps au sol et apprécie donc les terrains plats et dégagés où il peut courir rapidement en cas de danger. La plupart des pluviers dorés arrivent à partir d’octobre en France. Une bonne part y passe l’hiver, tandis que les autres poursuivent leur route jusqu’à la péninsule Ibérique ou le Maroc.

La migration de retour démarre dès la mi-février ; les migrateurs font alors plutôt halte sur le littoral où l’accès à la nourriture est mieux assuré en cas de gel. Grégaires en dehors de la période de nidification, ils s’alimentent en petits groupes, parfois de nuit sur les vasières côtières : ils s’adaptent aux horaires des marées à la manière des pluviers argentés avec lesquels ils y partagent l’espace. Le régime du pluvier doré est varié, comportant une large gamme d’invertébrés où les lombrics dominent, même si les végétaux ne sont pas exclus.

Pourquoi faut-il les protéger ?

Les pluviers ne font pas partie des espèces menacées mais ils sont affectés par :

  • La diminution des zones de prairie
  • La chasse, autorisée en France
  • Le dérangement lié aux activités récréatives

Etat écologique du pluvier doré selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Quel comportement adopter ?

  • En arrivant sur mon spot, je repère les oiseaux en même temps que j’analyse les conditions de pratiques et je m’organise pour ne pas les déranger.
  • Si je repère des groupes d’oiseaux, je reste à bonne distance et j’essaie de ne pas m’en approcher. S’ils s’envolent, c’est que je suis trop proche… mais comme dans ma pratique je m’améliore de jour en jour.
  • Si j’ai un chien, je le tiens en laisse pour éviter les envols inutiles.

Pluvier doré en images

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